En arrivant à Clermont-Ferrand, on ne voit que lui. Sa forme tronconique. Son antenne. Ses flancs verdoyants... Le puy de Dôme fait la fierté de toute une région. Du haut de ses 1.465 mètres, le plus prestigieux des volcans d'Auvergne, même endormi, continue de porter un œil protecteur sur la capitale régionale.
Depuis toujours, le puy de Dôme intrigue autant qu'il impressionne. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui se lancent à son assaut pour profiter de la vue panoramique qu'offre son sommet.
Des Monédières voisines à l'ouest, aux Monts du Forez voire au Mont-Blanc à l'Est, en passant par les collines du Sancerrois au Nord, sans oublier les monts du Cantal au Sud, rien ne lui échappe. Que ce soit à pied ou à bord du tout récent train à crémaillère, chaque année, ils sont près d'un demi-million de curieux à venir le contempler. Un chiffre impressionnant qui fait de ce site le lieu touristique le plus visité en Auvergne.
Les premiers à déflorer le Géant des Dômes ont été les Gallo-romains, dès le Ier siècle après Jésus-Christ. Au sommet du volcan, ils ont installé un temple dédié à Mercure. Plusieurs siècles plus tard, Fernand Ladoux est entré dans l'histoire du site en s'attaquant au puy de Dôme … en vélo.
Ce garagiste a entrepris en 1892 l'ascension du Géant auvergnat par la vallée de Royat, le col de Ceyssat et le chemin des Muletiers. Il lui a fallu 2 heures et 7 minutes pour faire l'aller-retour. Une sacrée performance pour l'époque.
Mais ce pionnier était sûrement loin d'imaginer que le cyclisme allait offrir au plus majestueux volcan d'Auvergne ses plus belles lettres de noblesse. A treize reprises le Tour de France s'est arrêté à son sommet. Treize passages qui ont marqué à jamais l'histoire du puy de Dôme.
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